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Cest Toi Le Chaaaat
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17 décembre 2006

Moi.

Home Sweet Home, 21h32. 

Aha! Je me sens en mode Palabres^^ Ca s'annonce mal pour vous, chers lecteurs potentiels, vous allez avoir droit à un  énorme paragraphe pompeux visant avant tout au racontage de life [sniper rpz ;) [rpz = représente]] et qui ne vous aidera en rien à résoudre vos questions existentielles telles que "Qui suis-je?"  "Où vais-je? "Où cours-je?" "Dans quel état j'erre?" [aha! :D]

Tout à l'heure, j'ai mangé une pomme [vouivoui] et la queue s'est cassée à la base^^ C'est magnifique! Le réchauffement climatique est en baisse, assurément.

Je viens d'imprimer le texte que je compte envoyer au Prix du Jeune Ecrivain [vouivouivoui]. C'est juste que j'ai été saisie d'un doute affreux, car il y a peu, ma maman voyant dans mes documents un Doc Word portant le nom Pustules Douces, elle s'est exclamée "pustules douces! aha c'est marrant comme nom! aha!". Vous trouvez ça pas esthétique Pustules Douces? Ou cocasse? Ou... ?  Au moins ça pourra piquer la curiosité des lecteurs^^ Fin de toute façon cet anti-conte est tellement malsain qu'il va forcément être relégué à la dernière place pour éviter à quelqu'un de tomber un jour dessus.

J'ai emballé les cadeaux de tout le monde aujourd'hui^^ Ils sont très jolis vous verrez : bleu avec du bolduc [bolduc? baulducque? beaulldük?] argent^^ J'essaie toujours de soigner les emballages parce que je ne suis jamais sûre que les cadeaux vont plaire à leurs destinataires. Tiens à ce propos je suis une spécialiste du cadeau acheté-cassé-(mal)réparé^^'. Hmmmmm? Cette phrase aurait-elle un sens caché? Mais point du tout mon cher, point du tout.


Citations : Bon maintenant, je vais vous hurler mon amour pour Romain Gary, Roman Kacew de son vrai nom, né à Vilnius en 1914. La Promesse de l'Aube est une maaaaaaaagnifique autobiographie^^ Il a eu une drôle de vie. Et encore, elle n'était pas terminée quand il a écrit ce livre. Bon, chus pas très douée pour parler de livres, alors je vais vous mettre des extraits [chus douée pour taper^^].

romain_gary__1975



"Malheureusement, ce qui sort de ma gorge, lorsque, mettant une main sur ma poitrine, le pied en avant et la tête haute, je laisse libre cours à ma puissance vocale,  est pour moi une source constante d'étonnement et de tristesse. Encore cela n'auarai-til guère d'importance, si je n'avais pas la vocation. Or, je l'ai. Je ne l'ai jamais dit à personne, pas même à ma mère, mais à quoi bon le cacher plus longtemps? C'est moi le vrai Chapialine. Je suis une grande basse tragique incomprise, et je le demeurerai jusqu'à la fin de mes jours. Je me souviens qu'au cours d'une représentation de Faust au Metropolitan de New York, je me tins assis près de Rudolf Bing dans sa loge de directeur, les bras croisés, le sourcil méphistophélique, un sourire énigmatique aux lèvres, pendant qu'une doublure, en scène, faisait dans mon rôle ce qu'elle pouvait, et je trouvais quelque chose de tout à fait piquant dans l'idée qu'il y avait là, à côté de moi, un des plus grands impresarii d'opéra du monde, et qu'il ne savait pas."

"C'est ainsi que mon martyre commença. Au cours des jours qui suivirent, je mangeai pour Valentine plusieurs poignées de vers de terre, un grand nombre de papillons, un kilo de cerises avec les noyaux, une souris et, pour finir, je peux dire qu'à neuf ans, c'est-à-dire bien plus jeune que Casanova, je pris place parmi les plus grands amants de tous les temps, en accomplissant une prouesse amoureuse que personne à ma connaissance, n'est jamais venu égaler. Je mangeai pour ma bien-aimée un soulier en caoutchouc."

"Quant à ma charcutière, son point de vue était très simple : je devais l'épouser. Elle accompagna sa mise en demeure d'un des arguments les plus étranges qu'il m'eût été donné d'entendre, dans le genre fille-mère abandonnée :
- Il m'a fait lire du Proust, du Tolstoï et du Dostoïevski, déclara la malheureuse, avec un regard à vous fendre le coeur. Maintenant qu'est-ce que je vais devenir?
Je dois dire que ma mère fut très frappée par cette preuve flagrante de mes intentions et me jeta un coup d'oeil peiné. J'étais manifestement allé trop loin. Je me sentais moi-même embarassé, car il était exact que j'avais fait ingurgiter à Adèle tout Proust coup sur coup, et, pour elle, c'était en somme, comme si elle eût déjà cousu sa robe de mariée. Dieu me pardonne! Je lui avais même fait apprendre par coeur des passages d'Ainsi parlait Zarathoustra et je ne pouvais évidemment plus songer à me retirer sur la pointe des pieds... Elle n'était pas, à proprement parler, enceinte de mes oeuvres, mais les oeuvres l'avaient tout de même mise dans un état intéressant."

"Un nouveau roman fut bientôt terminé et expédié aux éditeurs et, pour la première fois, l'un d'eux, Robert Denoël, se dérangea et me répondit personnellement. Il pensait, m'écrivit-il, qu'il m'intéresserait de prendre connaissance du rapport d'un de ses lecteurs. Apparemment, ayant parcouru quelques pages de mon oeuvre, il l'avait soumise à un psychanalyste de renom, en l'occurence la princesse Marie Bonaparte, et il me communiquait à présent son étude vingt pages sur l'auteur du Vin des Morts. C'était assez clair. J'étais atteint de complexe de castration, de complexe fécal, de tendances nécrophiliques, et de je ne sais combien d'autres petits travers, à l'exception du complexe d'Oedipe, je me demande bien pourquoi. Pour la première fois, je sentis que j'étais "devenu quelqu'un", et que je commençais enfin à justifier les espoirs et la confiance qua ma mère avait placés en moi.
Bien que mon livre fut refusé par l'éditeur, je fus donc très flatté du document psychanalytique dont j'étais l'objet, et j'adoptai incontinent des airs et des attitudes qui me paraissaient désormais attendus de moi. Je montrai l'étude à tout le monde, et mes amis furent dûment impressionnés, surtout par mon complexe fécal, lequel, témoignant vraiment d'une âme ténébreuse et tourmentée, leur paraissait le comble du chic. Au café des Deux Garçons, j'étais devenu incontestablement quelqu'un et je peux dire que, pour la première fois, la lumière de la réussite effleura mon jeune front."
[Je tenais à mettre ce dernier extrait, parce que c'est celui-ci que nous avons étudié en troisième, et que j'ai gardé en mémoire pendant presque deux ans, avec le titre, le nom de l'auteur, et dont le souvenir m'a finalement décidée à lire le livre entier, dont je suis éperdument tombée amoureuse [vouivouivouivoui]]

Extraits de La Promesse de l'Aube, Romain Gary.

Humeur : *Bouffé d'Amour* Ich liebe die Welt! Und Romain Gary! Ich würde nicht die neue Amélie Nothomb gewesen, aber die neue Romain Gary!
Jmexcuse pour les germanophones éventuels passant par là, ma maîtrise de la sublime langue de Goethe n'est pas très développée ^^'

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Commentaires
J
alors jdois confondre avec le complexe nécrophile du héros de mister Poe dans La Chevelure...<br /> Tssk, ces écrivains, tous des pourris :p
P
na ctait en troisième, j'en suis sûre et certaine, parce que nous étudions précisément l'autobiographie.<br /> Jvais essayer d'écrire un truc positif^^
J
me revoici ^^ ai lu les extraits ^^ hey, cétait pas plutot en 2nde romain gary ? jai souvenir de quichéchella nous parlant du complexe fécal...
J
Pas le temps de lire la prose de Romain Gary (because une pizza 4 fromages n'attend pas ^^), juste pour dire que je veux, je réclame, j'exige de lire pustules douces ! non mais ! :p<br /> au fait ((((*ai peur de dire un truc méga vexant, aussi pèse-je mes mots*)))), pourquoi tu n'écris que des truc négatifs/pessimistes/malsains ? Pas sur ton blog hein, mais dans tes 'projets sérieux' ?
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